Définitivement
has-been, les rencontres au ciné, restau ou boîte de nuit... Aujourd'hui,
l'âme soeur est devenue virtuelle. Elle se rencontre en un clic.
Cette nouvelle façon d'aimer soulève bien des polémiques. Pour certains
, c'est l'avènement de l'autisme et de la technologie ; sujette
à tous les excès et tous les débordements. Pour d'autres, c'est
la possibilité de séduire sans l'influence du paraître: Une idylle
où l'intellect l'emporte sur la sensualité. Petit tour d'horizon
de l'amour online...
Les cyber-rencontres
Il y a 10 millions de célibataires en France qui ne demandent qu'à
se cyber-rencontrer. Internet devient donc l'entremetteur idéal.
Le Web propose, par exemple, des milliers de salons de discussion,
les chats, où l'on peut draguer en temps réel. Les fournisseurs
d'accès multiplient leurs courriers du coeur et AOL annonce fièrement
3 000 couples français qui se seraient rencontrés grâce à lui (statistiques
de VSD d'avril). Vous pouvez chercher votre moitié sur
www.meetic.fr (le leader des rencontres Internet) , www.coeuracoeur.com
(agence matrimoniale) ou encore www.celibat.com
(une association de célibataires).
Entretenir la cyber-flamme
Pour être une romantique de l'an 2000, un tas de sites vous proposent
des services plus délirants les uns que les autres. Sur www.virtualkiss.com,
on peut envoyer à chéri un bisou électronique. Si vous hésitez dans
votre choix, sur www.lovecalculator.com,
on vous donne votre pourcentage d'affinité avec Jules, rien qu'en
entrant vos deux prénoms. Vous pouvez aussi faire votre déclaration
avec www.LeGrandAmour.com. Et puis, choisissez ensuite votre robe
de mariée sur www.alafolie.com...
On n'arrête plus le Web.
S'adonner au cyber-sexe
Internet
est aussi et surtout l'empire du porno. Selon L'Express (25/5/00),
87 % des Américains et plus de 50 % des Français se sont connectés
à des sites pornographiques au moins une fois dans l'année. Le sexe
est la principale ressource du Net. Depuis qu'on meurt du sida dans
la vie, les passions s'encapuchonnent et s'embrasent sur le Web,
lit-on dans L'Express. Tous les fantasmes sont permis : sado-masochisme,
nécrophilie, pédophilie... On vend même, depuis peu, des vibromasseurs
interactifs adaptables sur l'ordinateur. Attention à la cyberdépendance,
vous finiriez à l'hôpital californien pour internautes sex addicted...
Moi, en tout cas, je préfère me cramponner aux poignées d'amour
de mon mec qu'à la souris de mon Mac... Serais-je cyber-ring
?
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